S’exprimant mercredi 21 décembre 2022, à Rabat, lors de la présentation de ces conclusions, Ahmed Réda Chami estime qu’à travers cette consultation effectuée auprès de 5.000 Marocains résidant à l’étranger (MRE), il a été souligné que ces derniers conservent «un attachement permanent et solide avec le Maroc».
Sur les réponses obtenues, 93% de MRE affirment que «ce lien avec le Maroc est non seulement fort, mais qu’il doit s’améliorer à l’avenir. Il constitue une source de fierté», a expliqué le président du CESE. Les éléments qui constituent cet attachement puissant et cette fierté sont diversifiés, relève le dirigeant de cet organisme consultatif.
Et de préciser qu’à la question de savoir quels étaient les éléments qui fondent cette fierté, «les MRE ont d’abord avancé le critère de l’institution monarchique, la personne de Sa Majesté le Roi, l’identité forte et diversifiée marocaine, le développement des infrastructures de base, ainsi que la promotion des droits de la femme». Parmi les autres facteurs de ce lien solide, a-t-il expliqué, arrivent ensuite «la famille, les relations religieuses et spirituelles et l’habitat».
D’après Ahmed Réda Chami, l’enquête a également montré que les MRE «sont disposés à mobiliser leurs compétences et à investir davantage dans leur pays, mais en même temps, ils ont des doléances importantes à fournir dans le domaine notamment de la culture, l’apprentissage de l’arabe à leurs enfants et l’enseignement de l’histoire». De plus, ils réclament «l’amélioration des services de l’administration auxquels ils font face». A ce sujet, le CESE a suggéré la création d’un portail unique.
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En ce qui concerne la culture, le conseil «propose pour les MRE une approche culturelle hors les murs». Ainsi, au lieu «de confiner les activités dans des centres culturels à l’étranger, il faudrait dynamiser les activités à l’extérieur des murs par des acteurs mobiles».
Pour ce qui est des investissements, il s’agira, selon Ahmed Réda Chami, «créer un fonds dédié aux transferts des MRE dans divers domaines». Quant à la mobilisation des compétences, le CESE propose à ce sujet la mise en place d’un mécanisme appelé à «faciliter notamment leur employabilité dans les facultés et les institutions supérieures».