Non, le lycée Chawki n’a pas été cédé à une entreprise privée. Et le plus vieux lycée de Casablanca ne va pas non plus fermer ses portes à la rentrée prochaine.
Cette double affirmation émane du ministère de l’Education nationale, qui, dans un communiqué diffusé à large échelle, dément formellement ces allégations, qui circulaient sur les réseaux sociaux.
«La Direction Régionale de Casablanca-Anfa exprime son regret quant à la publication et à la diffusion de ces informations erronées», indique ce document signé du département que dirige Chakib Benmoussa.
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Selon une source du ministère, ce sont les membres de la coordination des enseignants des AREF qui sont à l'origine de ces rumeurs: «c’était aussi le cas pour le centre artistique d’Essaouira, placé sous la tutelle de l’éducation nationale, ainsi que d'une rumeur qui affirmait que l’établissement allait être racheté par une école de la mission française», explique cet interlocuteur, qui rappelle aussi cette précision: «la politique de notre département n’est pas de céder les écoles publiques au privé, mais plutôt d’agrandir le réseau des écoles publiques au Maroc, pour garantir un enseignement public ouvert à tous».
Le communiqué précise d’ailleurs qu’il s’agit d’élargir l’offre scolaire, en créant 259 nouvelles places dans la Région de Casablanca-Settat.
Le ministère de l’Education nationale appelle donc en conséquence, en conclusion de son communiqué, à s'assurer de l’exactitude des informations qui circulent sur Internet, ainsi que de leur crédibilité.