Le prix du pain pourrait être revu à la hausse

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Revue de presseKiosque360. Le gouvernement est en train d’examiner avec les professionnels de la Fédération nationale des boulangeries et pâtisseries (FNBP) une formule pour revoir à la hausse le prix du pain. Détails.

Le 16/04/2018 à 19h45

Le contrat-programme 2018-2022, avec une enveloppe budgétaire de huit millions de dirhams, sera signé, entre le gouvernement et les professionnels de la Fédération nationale des boulangeries et pâtisseries (FNBP), en marge du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM), et comprendra une hausse du prix du pain.

Cette hausse du prix sera appliquée au niveau du poids du pain qui sera revu à la baisse. Les professionnels demandent une baisse du poids du pain jusqu’à 150 grammes pour maintenir son prix à 1.20 dirham.

En plus de cette équation leur permettant de dégager un bénéfice tout en préservant le prix du pain à 1.20 dirhams, la FNBP demande à ce que le prix du quintal de blé tendre de qualité standard reste stable autour de 350 dirhams, de combattre l’informel qui présente une concurrence déloyale et de mettre en place une législation qui pénalise les produits de l’informel, comme étant non conformes à la consommation.

Le quotidien Assabah, qui rapporte cette information dans son édition de ce mardi 17 avril, indique qu’une étude menée par le gouvernement a montré que les recettes des professionnels du secteur sont en baisse en raison des charges qui ne cessent de flamber.

Pourtant la même étude a révélé que le poids du pain commercialisé actuellement à 1.20 dirhams est nettement inférieur à 200 grammes fixé par décret. Le poids du pain vendu sur le marché à 1.20 dirhams varie entre 160 et 180 grammes.

Cette baisse du poids engendre un gain supplémentaire d’environ 0.30 dirhams pour le pain de 160 grammes et 0.13 dirhams pour le pain de 180 grammes. Ce poids sera ramené à 150 grammes dans le nouveau contra-programme tout en maintenant le prix à 1.20 dirhams. La hausse du prix est ainsi mise en œuvre en changeant le poids du pain.

Le risque de toucher également à la qualité reste probable dans certaines zones et durant les périodes de forte consommation du pain. D’où la responsabilité des autorités compétentes pour assurer un suivi et un contrôle de la production du secteur.

Par Mohamed Younsi
Le 16/04/2018 à 19h45