Le prix des volailles continue de flamber, dépassant 25 dirhams le kilogramme en cette période estivale. Cette hausse significative suscite l’indignation chez les citoyens, dont la consommation de poulet est une alternative à la viande rouge, alors que le prix du kilo de mouton a dépassé 150 dirhams et se négocie entre 110 et 120 dirhams pour la viande bovine, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du vendredi 2 août.
Les citoyens estiment très excessives ces hausses qui réduisent fortement leur pouvoir d’achat. Ils sont d’autant plus inquiets que beaucoup de facteurs laissent présager une hausse record du prix du poulet dans les prochains jours.
La Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) souligne que l’augmentation des prix est fortement liée au coût de production, lequel est tributaire des prix des aliments sur les marchés internationaux. Si cette hausse érode la bourse du consommateur, l’Association marocaine des éleveurs de volailles se plaint, elle aussi, de la hausse des prix des matières premières. En effet, l’Association a exprimé, à maintes reprises, ses inquiétudes face à la poursuite de la dégradation des finances des éleveurs durant ces derniers mois et ses conséquences sur leur capacité à poursuivre la production.
Ce faisant, relaie Al Ahdath Al Maghribia, les professionnels arguent que la hausse des prix découle de l’augmentation du prix des matières premières entrant dans la production des aliments ainsi que du coût de transport dû à la hausse du prix des carburants. Les professionnels imputent l’augmentation des prix des volailles à la hausse du prix du maïs, du soja et du tournesol sur les marchés internationaux qui constituent 80% des composants des aliments pour volailles. Par conséquent, elle impacte le coût de production des éleveurs qui a atteint 18 dirhams le kilogramme.
