La première séance du procès des agresseurs du «travesti de Fès» a débuté hier jeudi 2 juillet. Deux personnes sont soupçonnées de violences, coups et blessures volontaires ont comparu devant le juge. Les mis en cause se sont présentés en tant que vendeurs ambulants habitant le même quartier que A. W, surnommé Hanane. Ils ont nié appartenir à un groupe islamiste extrémiste. L’avocat des prévenus a demandé au tribunal de convoquer le plaignant et l’un de ses accompagnants ayant signé le PV de la police ainsi que le chauffeur du taxi qui l’a transporté.
Le tribunal a accédé à la demande de l’avocat, mais a refusé d’accorder la liberté provisoire aux mis en cause en ordonnant leur incarcération dans la prison de Ain Kadous en attendant leur jugement.
A rappeler que le procureur du roi près le tribunal de première instance de Fès a décidé d'ouvrir une enquête suite au lynchage d’un citoyen à Fès. Le chef du parquet de cette juridiction, Me Mohamed Zouaki, a affirmé que cette affaire serait traitée avec toute la fermeté possible, rappelant que personne n’a le droit de se substituer à l’Etat pour sanctionner les violations des lois en vigueur.