Poursuivis pour apologie d’actions terroristes, les «chevaliers de la justice», bien que niant toute implication dans de telles actions, seront finalement jugés selon la loi de la lutte contre le terrorisme. Les accusés et leurs avocats n’auront donc pas réussi à faire changer d’avis le ministère public, malgré les efforts déployés pour faire tomber la procédure sous la nouvelle loi de la presse, rapporte le journal arabophone Assabah dans son édition de ce lundi 19 juin.
Pour rappel, les «chevaliers de la justice» sont de jeunes PJDistes accusés d’apologie du terrorisme pour avoir applaudi, sur les réseaux sociaux, l’annonce de l’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie. Leur jugement a été reporté au 13 juillet prochain par la chambre pénale de la Cour d’appel de Salé.
Une source d’Assabah déclare que les accusés affirment s’être contentés de relayer une information. Au moment des faits, le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Justice avaient publié un communiqué conjoint dans lequel ils avaient précisé que l’apologie du terrorisme était un crime puni par la loi.