La presse arabophone, à l’image d’Al Ahdath, dans son édition de ce vendredi 6 janvier, l’appelle «Le tueur silencieux». Le tueur, c’est le gaz et des fuites qui font leur lot de décès, ou du moins de graves intoxications, chaque hiver.
Selon le journal, en un mois, le nombre des victimes du gaz s’est élevé à treize. Al Ahdath rappelle le triste sort d’une famille de quatre personnes à Mohammédia qui a été décimée par une fuite de gaz le 13 décembre dernier, alors qu’elle se trouvait en vacances.
Mais aussi, et plus récemment, le décès de quatre employés à Settat. Travaillant dans une «mahlaba» (laiterie) où ils passaient également leur nuit, les quatre jeunes hommes ont été emportés dans leur sommeil par une fuite de gaz.
Al Ahdath donne d’autres exemples mais en arrive aux éternelles conclusions: pour lutter contre le «tueur silencieux», il suffit d’observer quelques précautions nécessaires.
A commencer par éviter les équipements qui se vendent pour des poignées de dirhams et qui sont forcément défectueux. Les cas dramatiques causés par les chauffe-eau de fabrication chinoise sont les plus parlants dans ce cas.
Comme il faut aussi éviter de se prendre pour un as du bricolage et recourir plutôt aux services de techniciens habilités à entretenir et à installer tout matériel fonctionnant au gaz butane. Sinon, le «tueur silencieux» continuera à faire des ravages et à faire des victimes.
Des précautions élémentaires à prendre pour que se doucher ou se protéger du froid d’une nuit fraîche ne se termine pas en drame.
