À partir de la prochaine rentrée académique, les instituts de formation des enseignants au Maroc accueilleront, pour la première fois, des étudiants étrangers au cycle de la licence en éducation. C’est ce qu’indique le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du vendredi 1er août.
Dans une circulaire adressée récemment aux présidents d’université et aux directeurs des écoles normales supérieures (ENS), des écoles supérieures d’éducation et de formation, ainsi qu’à la Faculté des sciences de l’éducation de Rabat et à l’École supérieure des enseignants de l’enseignement technique de Mohammedia, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui, a donné le ton: 5% des places disponibles en première année seront désormais réservées à des étudiants étrangers non-résidents répondant aux critères exigés.
Le ministère précise que «cette quotité pourra être ajustée si nécessaire, les établissements devant en informer l’administration centrale», lit-on. Cette mesure marque un tournant important, alors que l’expérience de la licence en éducation fête sa septième année d’existence.
Pour les étudiants étrangers déjà résidents au Maroc, aucune exception. Ils resteront soumis aux mêmes modalités d’accès et de sélection que leurs homologues marocains. Le ministre appelle d’ailleurs l’ensemble des institutions concernées à diffuser largement ces nouvelles dispositions, à informer et sensibiliser les lycéens, bacheliers et étudiants intéressés, et à les accompagner pour respecter scrupuleusement les procédures et délais de candidature.
Une fiche technique détaillant la durée des études, les diplômes délivrés, le nombre de places ouvertes, ainsi que les conditions et démarches de candidature sera communiquée aux lycéens de terminale, aux détenteurs du baccalauréat, ainsi qu’aux étudiants remplissant les prérequis pédagogiques pour intégrer le cycle licence en éducation pour l’année universitaire 2025-2026.
Pour rappel, les candidatures pour une première inscription en licence en éducation après le baccalauréat seront désormais centralisées via la plateforme nationale d’orientation et d’inscription, afin de garantir plus de transparence et d’efficacité.
En parallèle, le ministère poursuit le chantier de réorganisation de la carte universitaire nationale, écrit Al Ahdath Al Maghribia. Une nouvelle répartition des bassins universitaires vient d’être établie, comme en atteste une note officielle adressée aux présidents d’université, directeurs des académies régionales et responsables d’établissements d’enseignement supérieur.
Cette mise à jour vise à renforcer l’équité territoriale, améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et équilibrer l’offre universitaire entre les différentes régions, lit-on encore. L’objectif est de corriger les disparités régionales et d’optimiser le rendement du système de formation, dans le cadre de grands chantiers de réforme visant à moderniser le secteur et à mieux répondre aux besoins du marché du travail.








