Les marchés aux légumes en ébullition: la spéculation attise la flambée des prix

Des légumes vendus dans un marché.

Revue de presseLe prix des légumes a connu depuis une semaine une hausse, notable, dans l’ensemble des marchés nationaux. Certains professionnels de ce secteur imputent cette flambée à la spéculation, et à la vague de froid qui sévit dans le Royaume, depuis plusieurs jours. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 15/01/2025 à 19h04

Les marchés aux légumes connaissent depuis une semaine une nouvelle flambée des prix, que certains professionnels attribuent à la vague de froid qui sévit dans le Royaume depuis quelques jours.

Selon Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 16 janvier, «le kilogramme de la tomate a atteint le seuil de 10 dirhams, sachant que la tomate de haute qualité se vend encore plus chère dans certains marchés de Casablanca».

Le quotidien précise que «les prix ont grimpé également pour les pommes de terres (7 dirhams), le poivron (8 dhs), les oignons, les aubergines et les carottes (6 dhs)», expliquant que «les causes de ces hausses, qui surviennent après une période de stabilité des prix de plusieurs mois, sont dues à la vague de froid qui frappe le Royaume actuellement, ainsi qu’au volume des légumes exportés, selon un commerçant du marché de gros de Casablanca».

Selon cet intervenant, «il est vrai que les prix repartent souvent à la hausse pendant le mois de janvier, quand le froid empêche les légumes de mûrir rapidement, mais ils n’ont jamais flambé autant qu’aujourd’hui», précisant «que la sécheresse et l’interdiction de l’irrigation dans certaines régions ont contribué grandement à la baisse de l’offre».

Al Ahdath Al Maghribia ajoute qu’«à ces contraintes, il faut ajouter la baisse de production dans la région d’El Jadida, qui était la source d’approvisionnement principale de Casablanca en légumes, faisant ainsi de la région du Souss le seul fournisseur des marchés marocains».

Le quotidien indique de plus que cette région exporte d’importantes quantités de tomates vers les pays européens et certains pays africains, car, selon cet interlocuteur, «l’exportation reste la seule solution rentable pour le producteur de tomates, qui souffre de la hausse du coût de production ainsi que des contraintes liées à l’eau d’irrigation. Les prix plus avantageux à l’exportation lui permettent de compenser les pertes qu’il subit quand il vend les tomates sur les marchés locaux», conclut le même intervenant.

Par Hassan Benadad
Le 15/01/2025 à 19h04