"Le mariage en secret, un plaisir charnel à caractère religieux !". C’est le titre du dossier weekend de Akhbar Al Yaoum. Dans son édition de ce samedi 1er juin, le quotidien arabophone consacre plusieurs pages à un sujet de société de plus en plus fréquent au Maroc : le mariage. En fait, il serait plus judicieux de parler de mariages, puisque selon le journal, il existerait quatre types d’unions devenues "tendances" au Maroc.
"Du concubinage à la cassette en passant par le tatouage", titre le journal. Quel rapport s’interrogeront certains lecteurs. La première union est, selon le support, "inspirée des fictions égyptiennes, mais devenue aujourd’hui démodée". La seconde, baptisée "mariage de cassette", est une union dans laquelle les "conjoints" n’auraient besoin ni de documents, ni de témoins.
Mariages "alternatifs"
Akhbar Al Yaoum constate que les techniques utilisées par les jeunes donnent lieu à un nouveau genre d’union, celui du tatouage. Ces jeunes étudiants qui défendent les libertés individuelles ne sont pas les seuls à pratiquer ce type de mariages "alternatifs", enchaîne le quotidien. En effet, le quatrième type de mariage concerne essentiellement les intégristes. Bien que les méthodes divergent, la problématique reste la même, ce mariage -religieux- n’a aucune valeur juridique, constate le journal qui agrémente son dossier de témoignages et d’histoires de couples ayant fait appel à l’une de ces unions "secrètes".
Si certains y voient une forme de prostitution, la question du mariage "secret" au Maroc et plus précisément la montée en force de ce phénomène soulève un véritable débat de société. Cela mérite une étude sociologique.