L’IPA, association à but non lucratif spécialisée dans les questions de développement s’est intéressée à l’impact du microcrédit auprès de 37. 000 bénéficiaires répartis dans six pays : Maroc, Inde, Mongolie, Mexique, Philippines et Ethiopie. L’enquête a permis de dévoiler l’influence de leurs emprunts, après 1 à 4 ans d’utilisation, sur leurs revenus, leurs comportements financiers et leur bien-être. Et le résultat est édifiant: le microcrédit ne permet d’améliorer que moyennement la vie des emprunteurs, au mieux, de les sortir d’une situation critique sans pour autant transformer leur vie sur le long terme.
Accordés la plupart du temps aux femmes, les microcrédits n’ont aucun effet sur l’amélioration de leur vie ni sur l'éducation de leurs enfants, d’après l’enquête. Néanmoins, l’étude révèle qu'en dépit de leur faible impact, les microcrédits offraient aux bénéficiaires une grande liberté dans la façon de gérer leur argent, ou d’investir dans de nouveaux projets.