Les parlementaires s’intéressent aux cantines scolaires. D’après le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du week-end des 28 et 29 janvier, le président de la commission de l’enseignement à la première Chambre vient d’être saisi d’urgence pour monter une commission d’information sur ce sujet.
C’est une mission exploratoire temporaire dont l’objectif est de s’informer sur le fonctionnement de ces cantines, le niveau de qualité des prestations, l’hygiène des locaux mais aussi de vérifier si les règles de sécurité sanitaire et alimentaire sont respectées.
Depuis quelque temps déjà, relève le quotidien, des voix se sont élevées au Parlement, principalement à la première Chambre, pour réhabiliter les cantines scolaires. Il s’agit d’un maillon important qui contribue à la lutte contre l’abandon scolaire, précise le quotidien, notamment dans le milieu rural. D’où l’urgence de mener cette mission exploratoire.
Les parlementaires, qui ont appelé à la constitution de cette commission, insistent d’ailleurs sur le fait que la restauration scolaire, surtout au niveau du primaire, contribue nettement à réduire le taux d’absentéisme et d’abandon scolaire. La restauration en primaire, niveau obligatoire de l’enseignement, est une nécessité pressante, insistent les parlementaires.
Le quotidien rappelle qu’en 2019, il a été lancé un programme d’amélioration des services des internats et de la restauration scolaire. Le quotidien affirme que le budget des cantines a connu une hausse conséquente. C’est le premier niveau d’intervention du ministère de tutelle. Le deuxième niveau consistait à accorder la priorité au monde rural.
Ainsi, il a été décidé, dans le cadre du même programme, rappelle le quotidien, de relever le montant des bourses scolaires destinées aux internats et aux cantines dans les établissements d’enseignement public. Les élèves de ces établissements ont commencé à recevoir depuis, et selon les critères du mérite social, une bourse tous les trois mois pour les services d’internat. Il s’agit d’un montant de 1.800 dirhams pour chaque étudiant bénéficiant d’internat et une pension de 900 dirhams pour les élèves qui ne passent que la journée à l’école.
En plus de fournir des repas complets et adaptés à chaque catégorie d’âge et à tous les élèves des zones concernées, ce programme visait également l’amélioration des prestations d’hébergement et de restauration à travers la création, la réhabilitation et l’équipement des structures dédiées à cette fin, tout en assurant la durabilité de leur maintenance.