Les chauffeurs de taxis tentent une nouvelle voie pour remporter leur longue bataille contre les applications Uber et Careem, utilisées pour servir d'intermédiaires entre les clients et des automobilistes accusés d’exercice illégal de la profession.Dans son édition datée de ce mardi 4 avril, Assabah rapporte que l’Alliance des syndicats représentant les chauffeurs de taxis au Maroc a donc saisi l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) pour demander l’interdiction de l’usage de ces deux applications dont les sociétés sont accusées, par leurs détracteurs, de s'en servir pour se livrer au transport clandestin. Les plaignants soulignent que cette catégorie d’application doit être réservée à l’usage exclusif des professionnels qui exercent de manière légale. Ils vont même jusqu’à affirmer que ces deux applications menacent la paix sociale et la sécurité, ajoute Assabah.
Le journal rappelle que les professionnels du transport avaient, dans un premier temps, adressé des correspondances pour demander l’intervention de plusieurs responsables, dont le ministre de la Justice, le ministre de l’Emploi, le ministre de l’Intérieur, ainsi que le patron de la police, Abdellatif Hammouchi.
A noter que les chauffeurs de taxis, notamment à Casablanca, n’ont jamais accepté l’arrivée d’Uber et de Careem.Leur colère a, à maintes reprises, dégénéré en accrochages avec les chauffeurs qui utilisent ces deux applications. Et, parfois, cela a même débouché sur des agressions physiques, suite à des guet-apens.