Durement touchés par les restrictions sanitaires, les professionnels du secteur du transport touristiques ont entamé le mardi 1er février dernier, un sit-in dans plusieurs villes du Royaume, à l'appel de la Fédération nationale du transport touristique du Maroc (FNTTM). Ce mouvement de protestation prend désormais fin.
La FNTTM vient d’annoncer que ce sit-in ouvert a permis de faire entendre la voix du secteur et ses doléances portant sur plusieurs questions, dont le report des échéances de leurs crédits bancaires.
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La fédération a ainsi reçu la promesse de cinq sociétés de financement pour un report des échéances des crédits qu'ils avaient contractés jusqu’à la fin de l'année 2022, grâce à une intervention de la ministre du Tourisme et de l’artisanat, indique la FNTMM dans un communiqué.
La fédération a également reçu l'accord du ministère du Transport et de la logistique sur un ensemble de demandes, relatives au cahier de charge auquel les transporteurs touristiques sont astreints, dont:
-Rétablir la condition de cinq ans d'ancienneté pour l'utilisation de véhicules dans le secteur du transport touristique pour la première fois au lieu de deux ans.
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- Ajouter deux ans d’ancienneté à l'âge des véhicules autorisés dans le secteur du transport touristique pour passer de dix à douze ans sans comptabiliser pour autant les deux ans d'arrêt d’activité dus à la crise sanitaire.
- Aménager de nouveaux arrêts spéciaux pour les transporteurs touristiques dans la ville de Marrakech.
- Organiser prochainement une réunion entre le ministère du transport et la FNTTM pour poursuivre les discussions autour d'autres revendications de ces professionnels.