L'escroc qui arnaquait ses "clients" au nom du palais royal!

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Revue de presseKiosque360. Le procureur du roi près le tribunal de première instance de Berrechid a ordonné le placement en garde à vue d’un escroc qui arnaquait ses «clients» au nom du palais royal! Une dizaine de victimes ont porté plainte.

Le 29/05/2015 à 00h26

Nouvelle affaire d’escroquerie, et pas des moindres. Son auteur osait en effet se targuer d’une prétendue «proximité» avec le palais royal pour arnaquer ses victimes, des victimes qui se comptent par dizaines. «L’escroc usait de photos qu’il avait prises aux côtés du roi, des princes et de ministres pour duper ses victimes», révèle ainsi Assabah dans son édition de ce vendredi 29 mai.

«La brigade de la gendarmerie royale de Had Soualem a croulé sous une pluie de plaintes qui ont submergé le bureau du procureur du roi près le tribunal de première instance de Berrechid», rapporte le quotidien, indiquant que les plaignants ont pointé du doigt un ancien boxeur, ex-champion de France où il est né en 1971. L’intéresse usait et abusait non seulement de son titre de champion (d’escroquerie catégorie poids lourd!), mais aussi et surtout d’une présumée «proximité» avec les hautes sphères du pouvoir. «Le mis en cause avait exploité une lettre, qui lui aurait été transmise par le palais royal en réponse à un message de vœux à l’occasion du 12ème anniversaire du prince héritier Moulay El Hassan, pour se faire passer pour un proche du palais aux yeux de ses victimes à qui il promettait monts et merveilles», rapporte encore Assabah.

«L’escroc avait aussi notamment utilisé, à cet effet, des photos le montrant aux côtés des princesses, de l’ancien premier ministre Abderrahman Youssoufi, l’actuel chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, l’ex-ministre ittihadi Habib El Malki et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération Salaheddine Mezouar, entre autres personnalités», ajoute la même source.

Suite à ces plaintes, le procureur du roi près le tribunal de première instance de Berrechid a ordonné, avant-hier mercredi 27 mai, de placer en garde à vue le faux «proche» du palais royal en vue d’approfondir l’enquête et connaître les tenants et aboutissants de cette grosse affaire d’escroquerie.

Toujours selon Assabah, le mis en cause avait réussi à convaincre ses victimes de sa capacité à «faire jouer» ses relations auprès des hautes sphères de l’Etat pour «leur trouver des postes bien rémunérés ou intervenir auprès de la justice en vue d’obtenir des acquittements en faveur de leurs proches», entre autres joyeusetés énumérées par Assabah qui précise que cet escroc sévissait surtout à Douar Al Krouchiyne, à Had Soualem.

Par Ziad Alami
Le 29/05/2015 à 00h26