Les dysfonctionnements, qui entachent des projets d’habitat économique et le retard accusé dans leur réalisation, font l’objet d’une enquête ouverte par des équipes de l’Inspection générale de l’Administration territoriale (IGAT). Cette enquête a été déclenchée sur la base de plaintes adressées au roi par des promoteurs immobiliers. Ils accusent des élus et des responsables des autorités locales de chantage, de blocage, d’abus de pouvoir et de trafic d’influence.
Des accusations graves qui pourraient provoquer une colère royale surtout que les régions concernées par ces dysfonctionnements connaissent un énorme déficit en matière d’habitat économique destiné notamment aux couches sociales défavorisées, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition de ce week-end des 19 et 20 août.
En effet, les sources du quotidien affirment que le wali inspecteur général de l’Administration territoriale, Zineb El Adaoui a reçu ce dossier soulevant comment des projets ont été renvoyés aux calendes grecques à cause de calculs partisans et électoraux. Ce qui a provoqué des répercussions négatives sur la bonne marche du train du développement socioéconomique dans des régions qui connaissent, de surcroit, des protestations des habitants et des mouvements de colère.
Les mêmes sources du quotidien évoquent, notamment, les régions de Guelmim Oued Noon, l’Oriental, Laâyoune-Sekia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab. Ce blocage dans la réalisation des projets socioéconomiques, poursuit le journal, a déjà fait l’objet d’une mise en garde du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit aux walis des régions concernées.
D’ailleurs, une rencontre sera tenue incessamment au siège de la région de Dakhla-Oued Eddahab sous la présidence du ministre de l’Intérieur. Les présidents des trois régions du sud, les walis, les élus et les acteurs de la société civile prendront part à cette rencontre qui sera consacrée à l’état d’avancement des projets socioéconomiques.