Le dernier rapport annuel de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), qui vient d’être rendu public, a révélé que la ligne téléphonique anti-corruption, relevant du parquet général, continue de faire tomber des suspects pour corruption dans différentes régions du pays.
Cette année, cette ligne téléphonique a permis la dénonciation de «243 suspects en flagrant délit de corruption qui ont été interpellés principalement dans les régions de Marrakech-Safi, Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra», relaie l’hebdomadaire Al Ayyam dans sa dernière livraison.
S’agissant des crimes financiers, «le bilan fait état de 716 affaires en cours d’instruction, d’enquête ou en première instance, qui étaient en 2022 devant la justice».
En ce qui concerne les délits relatifs aux budgets et à la gouvernance financière, précise la même source, «les services compétents de la cour des comptes et ses sections régionales ont traité 91 dossiers, mettant en cause 131 cadres et responsables avec des amendes ayant atteint 1,372 million de dirhams».
Pour ce qui est des crimes financiers, «18 affaires, impliquant 143 personnes, ont été transférées devant les juridictions compétentes».
La plupart des crimes et délits financiers recensés par le rapport de l’Instance, précisent les sources de l’hebdomadaire, s’articulent autour du non respect des lois régissant les circuits des marchés publics, allant de l’étape du lancement des appels d’offres jusqu’à la réception des projets réalisés.