Certains parlaient de remue-ménage à la mairie de Casablanca. D’autres d’une vague de licenciements qui aurait concerné pas moins de 17 responsables et fonctionnaires. Des titres et supports de presse avançaient en cela une conséquence de la mise en application du projet de refonte de l’organisation de la mairie par Nabila Rmili, maire de la ville, et qui aurait suscité de nombreuses critiques.
Dans un communiqué explicatif, la mairie réfute catégoriquement l’idée du limogeage, qui s’apparente à une sanction administrative. «Il s’agit d’une fin de mission (pour les concernés, Ndlr) dans le cadre d’une mise en adéquation avec le nouvel organigramme administratif de la commune de Casablanca, adopté de la session ordinaire d’octobre, tenue publiquement le 19 du même mois», explique la mairie.
Lire aussi : Urbanisme à Casablanca: la maire Rmili demande une commission d'enquête
Le nouvel organigramme, ajoute le communiqué, «a porté sur la modification des noms et attributions de nombre de composantes administratives de la ville, ce qui implique une mise en adéquation entre les services concernés et les responsables qui en ont charge et ce, en application des mesures légales en vigueur en la matière», lit-on.
Pour rappel, lors de la précédente législature, une nouvelle organisation de la mairie avait été adoptée par les élus, faisant ainsi passer le nombre de directions et de services de 60 à 40. La mise en œuvre de cette nouvelle organisation se traduit donc par plusieurs changements impliquant le regroupement et le changement de certaines entités, voire la disparition de quelques directions et services.