Lissasfa: quelques jours après Imrane, un autre enfant victime de viol

DR

Revue de presseKiosque360. En rentrant chez lui, un enfant de 11 ans a été violé, dimanche dernier, par un mineur de 14 ans. Et le drame a eu lieu à Lissasfa où, quelques jours plus tôt, Imrane avait subi le même sort. Arrêté suite à la plainte de sa victime, l’agresseur a fini par reconnaître les faits.

Le 16/03/2016 à 00h43

Moins d’une semaine après le viol du petit Imrane, le quartier Lissasfa a de nouveau été le théâtre, dimanche dernier, d’un viol dont la victime est un enfant de 11 ans à peine. Son agresseur, rapporte Akhbar Al Yaoum dans son numéro de ce mercredi 16 mars, est un adolescent âgé de 14 ans.

La victime a déposé une plainte auprès des services de sûreté concernés, à Hay Hassani. Dans sa déposition, le jeune garçon explique comment son agresseur l’avait approché, vers 17 heures, sur un terrain de football où il jouait avec ses amis. «Après l’avoir menacé avec une lame de rasoir, il l’a brutalisé puis guidé vers un parking du quartier avant de le violer», rapporte le journal.

L'enfant a informé sa famille qui l’a transporté aux urgences où un certificat médical lui a été délivré par le service de médecine légale. L’agresseur, expliquent les sources du journal, a été arrêté par les services de la police judiciaire de Hay Hassani. «La victime a formellement identifié son agresseur», ajoute le quotidien. Ce dernier n’a eu d’autre choix que de reconnaître les faits qui lui sont reprochés.

Par ailleurs, une pétition a été lancée sur le site international avaaz.org pour réclamer l’exécution des pédophiles. «Les signataires y demandent l’intervention du roi pour appliquer cette sentence», ajoute le journal. Au total, cette pétition a mobilisé près de 2.262 signatures dans les premières heures qui ont suivi sa mise en ligne. Publiée sous le thème «Je suis une mère choquée par ce qui est arrivé à Imrane», la pétition explique que les mères sont désormais terrorisées par ce qui pourrait arriver à leurs enfants, au vu de la recrudescence des cas de viols sur enfants.

Pour Najia Adib, présidente de l'association marocaine de lutte contre la pédophilie "Touche pas à mes enfants", ce sont les jugements, peu sévères, prononcés à l’encontre de ces criminels, qui participent à la croissance du nombre de pédophiles au Maroc. C’est pourquoi elle réclame l’application des peines maximales, même pour les violeurs mineurs. Adib souligne en effet que les mineurs bénéficient toujours de circonstances atténuantes dans ces dossiers. Dans certains cas, les peines prononcées à leur égard sont accompagnées d’un sursis.

Par Abdelhafid Lagzouli
Le 16/03/2016 à 00h43