L'originalité de ce numéro vert (080 000 47 47) consiste à trouver à l'autre bout du fil, non pas une simple opératrice qui enregistre votre plainte et vous dit au revoir, mais trois magistrats spécialisés chargés de guider vos pas dans l'objectif de tendre un piège au corrompu. «Ces magistrats vont vous mettre en contact avec le procureur de la ville où le corrompu veut vous soutirer de l’argent. C'est la première étape vers un sérieux piège qui sera tendu corrompu», a expliqué le ministre lors d'une conférence de presse.
Ce numéro vert n'enregistre les plaintes qu'en langue arabe, l'amazigh et le français n’ont pas pour le moment droit de cité.
Un spot publicitaire sera diffusé sur les chaines nationales dans le cadre de cette campagne de lutte contre la corruption.
Selon Mustapha Ramid, la petite corruption de 50 dirhams et moins n'est pas concernée par ce système. Cependant, le ministre a mis en garde contre les fausses dénonciations, soulignant que les sérieuses plaintes sont celles qui sont déposées auprès du parquet. «Seules les plaintes qui transitent par la justice sont valables. Mais les plaintes via la presse ne sont pas reconnues légalement», a-t-il affirmé.
Par ailleurs, le ministre a lancé lors de cette conférence de presse un autre service en faveur des justiciables, celui des services juridiques électroniques à travers le téléphone mobile.