Aprés avoir fait dans le déni de la réalité, Mohammed Yatim, ministre de l'Emploi et de l'insertion professionnelle, s'est rétracté et a reconnu l'abus sexuel sur les ouvrières marocaines à Huelva. Lors de la séance de questions orales ce mardi 19 juin au parlement, Yatim a déclaré qu'il y avait 10 à 12 cas, précisant qu'il s'agissait de harcélement sexuel plutôt que d'agressions tout en soulignant que la loi espagnole décrit le harcélement de manière précise.
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Aprés avoir nié l'existence de cas de victimes marocaines de harcélement sexuel de la part de leurs employeurs dès l'éclatement de l'affaire, le ministre de l'Emploi déclare que le gouvernement marocain suit de près le dossier des saisonnères marocaines. "Les ouvrières marocaines n'ont aucune crainte à se faire puisque la police espagnole a interpêllé et arrêté les mis en cause dont 4 Marocains et trois Espagnols", a-t-il assuré avant d'ajouter que près d'une centaine de Marocaines ont affirmé que le harcèlement n'existait pas dans les fermes où elles travaillent.
Contacté par le360 pour plus d'informations, le ministre de l'Emploi est resté injoignable.
Mohammed Yatim a souligné, toujours dans sa réponse devant les députés, que l'expérience de recrutement de 15.000 Marocaines était positive et avait porté ses fruits et que pour cette même raison, son département vise à porter ce chiffre à 20.000 ouvrières.