La demeure de la danseuse marocaine Cheikha Trax, située dans le quartier Hay Riad Essalam dans l’arrondissement de Gueliz à Marrakech, s’est retrouvée à la Une des médias locaux et sur les réseaux sociaux dans la nuit de jeudi à vendredi. La demeure en question abritait la cérémonie de fiançailles de la danseuse marocaine avec un ressortissant du Golfe en présence d’environ quarante femmes. Ce qui constitue une violation flagrante de l’état d’urgence sanitaire.
La fête, animée par un groupe de chanson populaire, était retransmise en direct sur les réseaux sociaux via les téléphones portables des convives. Ce qui a alerté les services de police et les autorités locales de la ville. Ces dernières n’ont pas tardé à encercler la maison de la danseuse et à y effectuer une descente sous la supervision du parquet compétent.
Selon les sources du quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du week-end des 16 et 17 janvier, les convives ont été verbalisées et se sont acquittées sur le champ de l’amende de 300 dirhams pour violation de l’état d’urgence sanitaire, tandis que la danseuse et sa mère ont été conduites dans les locaux du seizième arrondissement de police qui assurait la permanence dans la zone.
Après interrogatoire, elles ont été relâchées et seront poursuivies en état de liberté provisoire sur instruction du procureur du roi près le tribunal de première instance de Marrakech. Leur procès démarre incessamment. Voilà comment s’est achevée cette cérémonie organisée en violation flagrante de l’état d’urgence sanitaire.