Suite à des informations relayées par certains sites électroniques, selon lesquelles "un époux s’est immolé au sein d’un arrondissement de police en réaction à la –hogra- et des pratiques abusives d’un fonctionnaire de police qui l’a traité comme un accusé et l’a insulté", la préfecture de police indique dans un communiqué que l’incident est survenu dans la maison de la victime située à l’ancienne médina pour des raisons sociales et familiales notées dans les procès-verbaux, et n’a aucune relation avec le traitement sécuritaire d’une prétendue plainte de la personne concernée au sujet d’un différend avec son épouse.
La même source relève que les services sécuritaires ont pris connaissance le mardi 13 juin de l’existence d’une personne en état d’hystérie à "Arsat Lhoutta" dans l’ancienne médina, qui, torse nu, menaçait de s’immoler par le feu.
Aussitôt avertie, une patrouille de policiers motocyclistes s’est déplacée sur les lieux et a constaté que la personne concernée s'est versée une quantité d’essence sur son corps avant de se diriger vers son domicile et sortir peu après avec des brûlures sur la main et le ventre.
Les éléments de police ont averti l’ambulance qui a transféré la personne concernée à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires avant de lui autoriser la sortie en raison des brûlures superficielles.
Le communiqué indique que les éléments de l’arrondissement de permanence ont auditionné cette personne qui a affirmé qu’il souffrait d’une épilepsie et vit des problèmes familiaux avec son épouse, lesquelles déclarations ont été confirmées par son épouse.