Le retard des pluies a provoqué une flambée sans précédent des prix des fruits et légumes dans les marchés de gros de la Région de Marrakech-Safi. Cette hausse s’est naturellement répercutée sur les souks de plusieurs villes. C’est ainsi que le prix, au kg, des fruits et des légumes a augmenté de 3 à 5 dirhams dans les souks d’El Kelaâ des Sraghna, dans ceux de Safi et et de Chichaoua. La tomate s'est ainsi vendue à 5 DH le kg, les pommes de terre à 6 DH, l’oignon à 5 DH, le haricot vert à 12 DH, et les petits pois entre 13 et 15 DH. Du rarement vu dans la Région.
Autant dire que les prix de la plupart des légumes essentiels ont connu une hausse qui varie entre 25 et 50%.
Les prix des fruits ont, eux aussi, connu une tendance haussière qui varie entre 3 et 5 dirhams par kg, explique le quotidien Al Massae dans son édition de ce jeudi 14 novembre.
Le prix des bananes a même atteint 8,5 DH le kg dans les marchés de gros, alors que les bananes se vendaient, pour ce même poids, à 7 DH, tout comme les clémentines dont le prix au kg varie désormais entre 9 et 10 dirhams.
Les professionnels imputent la hausse inhabituelle des prix de ces denrées de base enregistrée ces derniers jours, au retard des pluies.
En revanche, les commerçants au détail expliquent cette hausse par la concomitance de la tenue des souks hebdomadaire avec les vacances de l’Aïd Al-Mawlid.
Devant cette flambée des prix, l'approvisionnement en camions dans les marchés de gros en fruits et légumes, relevant de la préfecture d’El Kelaâ des Sraghna a connu une baisse estimée à 25%, dimanche dernier. Il faut ajouter à ce facteur une intervention de spéculateurs, qui ont décidé de profiter de cette occasion pour faire des profits, aux dépens des consommateurs finaux.
Cette flambée des prix des fruits et légumes dans la Région de Marrakech-Safa génère un grand mécontentement auprès d'un grand nombre d'habitants, tout particulièrement ceux dont les revenus sont peu élevés.
Cependant, on annonce une météo clémente, avec des pluies dans les prochaines semaines. C'est sans doute, rassure-t-on, ce qui contribuera à la baisse des prix de l'aliment pour le bétail, ainsi que ceux des fruits et légumes de saison.