Les services de la police judiciaire de la wilaya de la sûreté de Marrakech ont achevé leur enquête, samedi dernier, après avoir entendu les accusés impliqués dans la transformation d’un salon de massage en maison close. Il s’agit de 10 prévenus parmi lesquels se trouvent huit jeunes filles, ainsi que du gérant du salon et d’un client de nationalité canadienne. Selon certaines sources, le Canadien, arrêté alors qu’il était en pleins ébats sexuels avec l’une des masseuses, n’a pas été placé en garde à vue. Le parquet général près le tribunal de première instance aurait ordonné sa libération, ainsi que celle d’une femme de ménage.
Les autres accusés ont été retenus au commissariat pour enquête, avant d’être déférés devant le procureur du roi. La libération du Canadien a suscité plusieurs réactions contrastées, d’autant que l’homme a été pris en flagrant délit de débauche et de prostitution.
Cette opération policière a été effectuée dans le cadre des campagnes de lutte contre le crime menées par la wilaya de la sûreté de Marrakech. Les éléments de la police de l’arrondissement 22 ont effectué une descente dans le salon de massage situé au quartier Gueliz. Un salon transformé en lieu de prostitution.
Dans son édition du lundi 24 février, le quotidien Assabah rapporte que la police a encerclé les lieux, avant qu’un officier et ses collaborateurs ne se faufilent dans le salon où ils ont surpris le Canadien et la masseuse en plein acte sexuel. L’homme et la fille, âgée d’à peine 21 ans, ont immédiatement été arrêtés par les policiers qui ont rédigé, sur-le-champ, un procès verbal de constatation du délit. A part la femme de ménage qui ne s’adonnait pas à la prostitution, il s’est avéré que les sept autres filles arrêtées attendaient des clients. La perquisition a permis de découvrir que le salon comportait des chambres de massage disposant de lits réservés aux clients en quête de rapports sexuels.
Le gérant aurait même fait de la publicité pour son salon sur des sites de rencontres. Il a, en outre, autorisé les masseuses à attirer des clients via leurs comptes personnels sur les réseaux sociaux. Un numéro de téléphone figurant sur les annonces publiées permettait au client étranger de contacter directement ce célèbre salon.