Le Réseau marocain de défense du droit à la santé tire la sonnette d’alarme. En gros, relève l’ONG, nos hôpitaux manquent de réserves de médicaments pour subvenir aux besoins des patients.Comme le souligne Al Ahdath Al Maghribya dans son numéro de ce 29 mai, la fourniture de médicaments aux établissements publics pose énormément de problèmes.
Citant l’ONG, le quotidien souligne ainsi que les établissements publics de santé reçoivent des lots de médicaments périmés, voire sur le point d'atteindre la date de péremption, sans égard aucun pour la santé des patients. Ces médicaments finissent souvent par être tout simplement détruits.Du droit à la santé, ajoute le Réseau marocain de défense du droit à la santé, on passe à la stigmatisation.
Ce collectif demande donc, rapporte Al Ahdath, à revoir toute la politique du médicament au Maroc, ne serait-ce que pour mettre fin aux agissements de certains opérateurs du secteur.L’ONG demande une réelle politique du médicament, voire la mise en place d'une agence nationale.
Pour les griefs encore, l’ONG déplore l’absence, dans les pharmacies des établissements publics, de médicaments de première nécessité, et ce malgré les sommes colossales déboursées par le Budget général de l’Etat.L’ONG demande d'ailleurs l’ouverture d’une enquête sur d’éventuelles malversations.
Il y a de quoi s’inquiéter de certaines conclusions de l’ONG, parmi lesquelles l’absence, dans une grande partie du pays, de vaccins anti-poison et de l’obligation, pour les porteurs de la carte RAMED, de passer à la caisse.