D’ici fin avril prochain, la région de Casablanca sera débarrassée de cette grande plaie environnementale qu'est la décharge de Médiouna.Ainsi en a décidé, affirme Al Ahdath Al Maghribiya dans sa livraison de ce lundi 19 février, le Conseil de la ville de Casablanca, l’impact environnemental de cette décharge étant catastrophique. Elle sera remplacée par une autre décharge à proximité, qui sera érigée sur une superficie de 35 hectares de terrain appartenant à la commune de la Métropole.
Mais ce projet ne devrait aboutir que dans 18 mois. En attendant, les ordures ménagères de la capitale seront déversées sur une superficie de 7 hectares. Cependant, même pour cette solution transitoire, la mairie attend les conclusions de l’étude confiée à la compagnie française «Gros environnement», car il ne sera plus question de pratiquer les anciennes méthodes d’enfouissement ou d’incinération.
La nouvelle décharge, ajoute Al Ahdath, nécessitera la mobilisation d’un budget allant de 3 à 5 milliards de dirhams. Et c’est là que le bât blesse. Car, si le secrétariat d’Etat chargé du développement durable a promis une contribution de l’ordre de 220 millions de dirhams, la mairie devra trouver le reste, en concertation avec le ministère de l’Intérieur.La publication n’exclut d'ailleurs pas le recours par la mairie à des prêts auprès de banques européennes.
La collecte des déchets ménagers de Casablanca pose également toujours problème. Pour le moment, la SDL Casa Prestations a confié cette tâche aux sociétés «Mecomar» et «Derichebourg», en attendant d’y voir plus clair fin mars prochain, date du lancement d’un appel d’offres international.