Sept personnes, dont un officier de la police nationale espagnole, un autre dans la guardia civil et un directeur administratif agréé, ont été interpellés, vendredi dernier, pour leur implication dans un réseau criminel d’immigration clandestine dans le préside occupé de Melilla.
Cette bande proposait des contrats de travail fictifs à des Marocaines, dans la péninsule ibérique, en contrepartie de plusieurs milliers d’euros, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 1er et 2 février.
Et de préciser que «les deux officiers arrêtés dans le cadre de cette affaire fermaient les yeux sur certaines procédures administratives et contournaient les lois en vigueur».
Les membres de ce réseau seront déférés devant la justice après l’achèvement de l’enquête menée par les services sécuritaires compétents, indiquent les sources du quotidien.
Lors des perquisitions effectuées par la police espagnole, poursuit Assabah, «des documents administratifs falsifiés, 30.000 euros et un registre comportant les noms des victimes et les reçus des transferts qu’elles avaient faits ont été saisis». Les mêmes sources font savoir que le réseau travaillait de façon régulière et continue, en mettant à profit les conditions sociales difficiles des victimes.
D’après le témoignage d’une victime, «les membres du réseau leur promettaient un travail décent en Espagne qui leur garantirait une vie digne».
L’enquête se poursuit, indique le quotidien, et d’autres arrestations seraient en vue dans les prochains jours.
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