"Cette sous-commission où siègent des représentants de départements ministériels et des membres de services de sécurité a pour mission de préparer et d’appliquer concrètement tous les aspects des directives données par le roi Mohammed VI. Aujourd’hui même, elle s’est lancée à la recherche d’un local pour elle-même et pour y pouvoir travailler", affirment des sources gouvernementales à Le360.
"Nous allons attaquer d’abord les dossiers des demandeurs d’asile dont le nombre est estimé à un millier. Nous allons coordonner et coopérer avec le Haut commissariat aux réfugiés (HCR)", a précisé cette source gouvernementale. Interrogé sur le pourquoi d’une manifestation organisée samedi après-midi devant le parlement à l’appel de l’Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH), de l'Association pour la taxation des transactions pour l'aide aux citoyens Maroc (Attac) et du Groupe antiracial des étrangers au Maroc (GADEM), cette source a indiqué que ces derniers "travaillent pour un agenda autre que celui consistant à défendre la réalité des migrants au Maroc". De son côté, le syndicat des travailleurs immigrés affilié à l’Organisation démocratique du travail (ODT) s’est démarqué de cette manifestation, estimant qu’elle est inopportune.
"Il faut laisser le temps pour mettre en place les orientations du souverain. Il faut être aussi vigilant, car ce n’est pas trois jours après l'annonce de ces consignes que les problèmes vont se régler", a affirmé de son côté à Le360 le Congolais Marcel Amiyeto, secrétaire général de l’ODT-immigrés : "Nous ne sommes pas une marchandise", a-t-il déploré, en conclusion.
