Selon Al Masse dans son édition de ce mardi 15 décembre, ce rapport d’audit relatif à l’exercice 2012 dévoile des scandales, et pas des moindres. Exemple: des femmes de ménage payées à 7.000 DH Un salaire que n’arrivent pas à toucher les médecins dentistes exerçant dans le même établissement. Et le journal d’ajouter que la MGEN applique des procédures non transparentes au niveau de la gestion de ses ressources humaines. Cette opacité est à noter, particulièrement, au niveau du recrutement de nouveaux employés, de la promotion, des contrats avec les médecins exerçant dans les unités sociales, ainsi que des nominations aux postes à responsabilité, précise le quotidien avant de faire remarquer qu’une grande partie des employés a un faible niveau d’instruction, y compris certains responsables. Le rapport cité par Al Massae fait, de plus, état d’une absence de statuts des employés quant à la réglementation des primes accordées aux adhérents, ce qui laisse celles-ci à la merci des décisions individuelles, abusives et arbitraires des responsables. Certaines primes, ajoute la même source, sont même classées sous la rubrique «Autres primes», sans identification ni nature légale. Et comme un scandale en appelle un autre, il s'avère que plusieurs employés exerçant dans le secteur médical ne disposent pas des diplômes requis pour remplir leurs fonctions. Le comble de cette gestion catastrophique: en 2011, un montant de 100 millions de DH a été prélevé sous forme de frais de kilométrage. Pire encore, le président de la Mutuelle avait chargé l’un des employés de verser les frais de transport aux membres du Conseil d’administration. Intégrité et transparence restent visiblement de grands défis à relever!
Par Mustapha Nouri
Le 14/12/2015 à 21h48