La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé que la décision d'interdire l'entrée des paniers de repas a été étendue à l’ensemble des établissements pénitentiaires, et ce à partir de ce lundi.
La prison locale Ain Sebaa 1 a été le dernier établissement à appliquer cette décision rejoignant ainsi les autres établissements où cet arrêté est entré en vigueur au cours des dernières semaines, indique un communiqué de la DGAPR rendu public lundi.
Contrairement aux allégations relayées par certains journaux et sites électroniques, les familles de prisonniers dans divers établissements pénitentiaires ont reçu "avec satisfaction" l'interdiction des paniers-repas, et ce en raison du coût élevé de ces paniers supporté par les familles qui sont en majorité issues de milieux pauvres.
En plus d'alléger le fardeau des familles des détenus, cette décision contribuera à combattre l’introduction de produits illicites dans les prisons, souligne le communiqué, ajoutant que les données de terrain montrent que les paniers de repas constituent une source principale de trafic de ces produits dans les établissements pénitentiaires outre la mobilisation de ressources humaines de ces établissements qui assurent la fouille de ces paniers apportés par les familles des détenus.
La délégation de la gestion de la restauration à une société privée est une mesure qui a été prise au niveau national, et ce dans le respect total des dispositions réglementaires régissant les marchés publics, relève le communiqué, notant qu’après le lancement de cette opération de manière progressive dans un nombre limité de prisons, il a été procédé à sa généralisation depuis le début de l’année dernière.
Cette disposition a été saluée par les détenus surtout après l'amélioration constatée au niveau de la quantité et de la qualité des repas présentés aux prisonniers.