A ce jour, la commune d’Oujda n’a arraché aucun olivier comme l’ont laissé supposer certaines rumeurs. «La décision prise dans ce sens ne concerne que les arbres d’alignement. Mais les particuliers sont libres de faire ce qu’ils veulent avec leurs propres oliviers», déclare Omar Héjira à Le360 en précisant qu’Oujda est l’une des rares villes dont les allées et avenues sont ornées d’oliviers en grand nombre. La décision en elle-même n’est pas intervenue à l’initiative du conseil de la ville, mais à la demande d’associations et d’individus se plaignant des nuisances que constitue le pollen pour la santé. Et même si cette décision, qui n’entrera en vigueur qu’en 2015, était appliquée, cela ne signifierait pas signer l’arrêt de mort des oliviers. «Nous allions les transplanter dans les zones rurales qui sont leur milieu naturel et les remplacer par d’autres arbres d’alignement», explique le maire istiqlalien.En fin de compte, une large consultation a été ouverte avec les associations et les habitants. Et une journée d’étude sur le sujet sera organisée le 16 octobre. "Je rappelle qu’il ne s’agit pas de ma décision. Quand j’ouvrais la fenêtre de ma chambre, j’avais les branches de deux oliviers dans le visage et je ne me suis jamais plaint de quoi que ce soit", conclut le maire d’Oujda.
Le 08/10/2014 à 13h15