Le quotidien Assabah, dans son édition de ce lundi 29 juin, braque sa lorgnette sur une opération d’escroquerie en cours de démantèlement qui a mis en branle la population d’Imintanout, dans la province de Chichaoua.
Selon le journal, les services relevant de la Gendarmerie royale d'Imintanout viennent d’entamer une poursuite judiciaire, sous la houlette du ministère public, contre un entrepreneur accusé d’escroquerie dans une affaire de vente de faux or à une dizaine d’individus.
Le quotidien arabophone rapporte, de sources bien informées, que l’individu mis en examen figure à la tête d’une bande organisée. Son arrestation intervient suite à une série de plaintes déposées à son encontre, surtout au vu des sommes d'argent conséquentes engagées dans un trafic de joyaux payés au prix fort!
Interpellé par les enquêteurs de la brigade de recherche, cet homme, soupçonné d'avoir mis au point le scénario de cette arnaque, aurait profité de la naïveté des consommateurs et de leur ignorance en matière de métaux précieux.
L’enquête préliminaire montre que le racketteur a privilégié la piste de l'«enrichissement rapide» en écoulant sur le marché de la fausse joaillerie, avant de disparaître des radars. Mais une fois extirpé de sa cachette, il a facilement révélé la nature de la relation qui le lie à ses victimes. Son mode opératoire, particulièrement simple, consistait à proposer aux victimes un prix compétitif, en les démarchant parfois par téléphone. L’enquête de terrain a conduit, in fine, à déterminer son identité, avant de le convoquer en vue de procéder à son arrestation.
Au regard de la nature des charges qui pèsent sur le suspect, le ministère public, à Imintanout, a ordonné de le placer sous surveillance policière. L’entrepreneur ne serait, en effet, que la partie visible de l’iceberg. Car il figure à la tête d’un réseau dense de fraudeurs qui prenaient assez souvent attache avec leurs victimes. A l'heure où nous mettons sous presse, la gendarmerie poursuit son investigation pour identifier les partenaires et lever le voile sur les sources d’approvisionnement de ces faux pourvoyeurs d’or, précise le quotidien.