L’opération "mains propres' menée par les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) n’est pas encore finie. Ce 24 novembre, quatre restaurants de Casablanca ont rejoint la liste des endroits fermés pour non-respect des dispositions de l’état d’urgence sanitaire. D’après Assabah, 117 restaurants au total ont fermé leurs portes depuis le début de l’opération dans la métropole.
Dans sa livraison du 27 novembre, le quotidien rapporte que le wali de la région de Casablanca Settat a mis fin à l’activité de ces quatre établissements. Il s’agit en l’occurrence d’un hôtel situé sur l’avenue Mohammed V, avec le retrait de l’autorisation pour les six prochains mois. Deux restaurants sis à Ain Diab, eux, se sont vus retirer le sésame pour une durée d’un mois. Tandis que le quatrième, situé sur l’avenue Hassan Souktani, devra attendre deux mois avant de reprendre son activité.
Les services de la DGSN ont fermé ces quatre restaurants pour non-respect de la distanciation sociale, du type d’activité et parce qu'ils employaient des femmes sans autorisation. Le rapport des autorités compétentes a été remis à une commission composée de représentants de la Sûreté nationale et de la Protection civile, et des délégués de la préfecture de Casablanca et de la région.
D’après des sources concordantes consultées par le quotidien, les autorités compétentes à Rabat ont enfin ouvert un dialogue avec les délégués professionnels des restaurateurs. Objectif: alléger les sentences prononcées à l’encontre des restaurants concernés par la décision de fermeture depuis le lancement de l’opération “Mains propres”.
Toujours selon les mêmes sources, les autorités se sont montrées indulgentes. Par exemple, il a été décidé d’alléger les procédures pour permettre aux femmes de travailler dans des restaurants servant de l’alcool. Désormais, il suffit de fournir une demande de l’employeur, un casier judiciaire vierge et une photocopie de la carte d’identité nationale.
Par ailleurs, les délégués d’associations professionnelles dénoncent le refus du wali de Rabat d’ouvrir le dialogue ou de les recevoir. Pourtant, ajoutent-ils, c’est bien la wilaya qui autorise et interdit.