Une affaire de logements de fonction militaires a éclaté dans la zone de Seguia El-Hamra-Oued Eddahab suite à la dernière visite du roi Mohammed VI à Laâyoune. Des ordres avaient été donnés pour évacuer certaines villas en vue de loger des éléments de la garde royale. Et c’est là où un général a refusé d’évacuer une villa de fonction, avançant qu’elle lui appartient, rapporte le quotidien “Al Massae” dans son édition de ce mercredi 25 novembre. Et de préciser que «le commandant de la place d’armes de Laâyoune a demandé à un général de libérer la villa de fonction qu’il squattait, mais ce dernier a refusé en avançant qu’elle lui appartenait».
Cette villa est située sur le long du littoral de Dakhla, relevant du domaine public maritime.
Une commission, composée des éléments de la gendarmerie prévôtale, des renseignements militaires et de la direction de l’équipement et du budget, s’est rendue sur les lieux sur ordre du général de corps d’armée et inspecteur général des forces armées royales (FAR), Bouchaib Arroub. Elle avait pour mission de faire un constat d’usage et de dresser un inventaire des biens qui seraient à l’intérieur de cette villa de discorde.
Seulement, relève le quotidien, la villa était vide et la commission n’a remarqué que deux militaires qui assuraient sa garde.
Des ordres ont été alors donnés pour changer les serrures de la villa. Par la suite, indique le journal, la femme du général a déposé une plainte auprès du procureur général du roi près la cour d’appel de Laâyoune, accusant un haut gradé militaire d’avoir mis la main sur «ses précieux biens personnels».
S’appuyant sur des sources concordantes, le quotidien ajoute enfin qu’une autre enquête a été ouverte à propos d’une autre villa située dans la zone de Laârgoub et qui aurait été cédée à un étranger.