Le tribunal de première instance de Rabat a fixé au 22 juin, la prochaine audience du procès du conducteur ayant causé un accident dans la capitale. Cet accident a défrayé la chronique en raison de l'état d’ébriété de son auteur durant le mois de ramadan.
De sources judiciaires, le360 a appris que la Cour a refusé d'accorder la liberté provisoire au jeune conducteur, qui serait le fils d'une parlementaire. En revanche, les deux jeunes filles l’accompagnant durant cette mésaventure ont vu leur liberté provisoire maintenue. Elles comparaissent ainsi en état de liberté.
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Aziz Rouibah, avocat du jeune homme, a vivement rejeté les allégations selon lesquelles des interventions auraient eu lieu pour faire libérer son client. «Contrairement aux mensonges véhiculés, la procédure judiciaire suit son cours de manière régulière et sans ingérence d’aucune partie, le jeune homme est incarcéré depuis une semaine à la prison de Salé», a-t-il indiqué.
Il précise par ailleurs que «l'accident n’est pas aussi spectaculaire comme certains ont voulu le faire croire». Et qu'il est survenu dans une avenue «en plein chantier, cabossée, mal éclairée».
L'accident n'a pas fait de victimes et seuls des dégâts matériels ont été enregistrés au niveau du véhicule, apprend-on toujours auprès de la défense. Quant à la police, elle estime que le chauffeur conduisait dans un «état anormal».