A l’origine, il y a eu une campagne de la police administrative pour libérer l’espace public, indique Assabah dans son édition du vendredi 7 février. Si l’initiative, menée mardi et mercredi derniers, est louable, elle s’est quand même soldée par la disparition des bonbonnes de gaz butane des rayons de nombreux épiciers. Elles étaient généralement exposées à l’extérieur de ces commerces. Assez pour susciter le mécontentement des habitants.
D’après les sources d’Assabah, la police administrative a surtout visé ceux parmi les épiciers qui avaient construit des cages pour bonbonnes de gaz en pleine rue. Elle les a sommés de les enlever sous peine de payer une lourde amende. Les épiciers en question se sont exécutés et ont refusé que de nouvelles bonbonnes leur soient délivrées par les distributeurs. D’où la pénurie.
Les quartiers concernés, précise le quotidien, sont Aïn Sebaâ, Derb Sultan et Maârif. Les habitants se plaignent surtout du fait qu’ils n’ont pas été avertis à temps et que, donc, il leur a été impossible de prendre leurs précautions.
Le fait que certains épiciers aient prévenu leurs clients n’a rien arrangé. De véritables bousculades ont eu lieu devant leurs échoppes pour s’adjuger l’indispensable bonbonne de gaz.