Dans son édition de ce mercredi 2 septembre, le quotidien Al Massae souligne que le ministère de l’Education nationale ne sait plus à quel saint se vouer après le nombre record de départs à la retraite et au vu de l’absence de concours de recrutement.D’aucuns s’interrogent donc sur la recette que le ministère de Belmokhtar compte appliquer pour combler le déficit en ressources humaines, notamment après le refus du gouvernement de procéder à des recrutements dans le secteur de l’enseignement pour remplacer les retraités, relève la publication qui se réfère à ses sources.
Cette situation mettra ainsi le département de l’Education face à des choix très limités qui pourraient avoir des conséquences «catastrophiques», dont la fusion de certaines classes d’enseignement, le surpeuplement des classes, ou encore la suppression de certaines matières et des activités de l’Association sportive scolaire (ASS), entre autres mesures qui porteront atteinte à la qualité de l’enseignement, souligne Al Masse.
Aux problèmes de la rentrée scolaire, s’ajoutent d’autres dossiers chauds déposés par les syndicats concernant, notamment, les mécanismes de mise en œuvre des mesures pour la réforme de l’enseignement et les statuts de 1985 et 2003 qui affectent la situation de près de 20.000 enseignants.
Parmi les autres dossiers brûlants sur la table de Belmokhtar, on peut encore citer le reclassement sur titre des enseignants titulaires de diplômes universitaires, la régularisation des situations de certains enseignants, la création du grade d’administrateur pédagogique et le mouvement d’affectation des enseignants.