Et le massacre continue. Les propriétaires de terrains dans la région de Kénitra sont montés au créneau pour dénoncer une pratique, devenue répandue ces dernières années: le pillage des forêts.
À en croire le quotidien arabophone Al Massae dans son édition de ce mercredi 13 février, les citoyens de la commune rurale Amer Seflia, ont porté plainte auprès de Mohamed Marzouki, procureur du Roi près la cour d’appel de Kénitra.
Leur revendication: l’ouverture d’une enquête sur le pillage de bois dont souffrent leurs terres collectives. Ils accusent des tierces personnes de couper leurs arbres ce qui selon eux, dénature la richesse nationale en matière de flore et leur cause d’énormes pertes financières.
Le journal casablancais rajoute que les propriétaires desdites terres portent l’entière responsabilité du massacre que connaît une forêt d’eucalyptus de 60 hectares, se trouvant sur la route nationale numéro 4 et reliant Kénitra à Sidi Yahya El Gharb, aux élus de la région.
Toujours selon Al Massae, cette pratique illégale a causé la perte de près de 400.000 dirhams aux propriétaires de ces terrains, qui gagnaient leur vie grâce à la vente de bois.