Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la capitale économique du pays, durant la journée de lundi, ont été suffisantes pour mettre à nu les défaillances des infrastructures dans la plus grande ville du royaume. Ainsi, des quartiers ont été complètement submergés par les eaux diluviennes, la circulation a été paralysée dans la ville et sur l’axe autoroutier Casablanca-Mohammedia durant plusieurs heures, la ligne du tramway a été suspendue, au centre ville, entre la place des Nations Unies et la place Hassan II, de nombreuses artères sont devenues impraticables, des chaussées ornées de trous se sont transformées en dangereuses fosses immergées et des canalisations ont été complètement bouchées.
Un tableau noir, fait remarquer le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mardi 12 décembre. Et de préciser que l’activité a été paralysée dans plusieurs secteurs de la ville, à cause de la violence des pluies.
Le quotidien, qui fait ce constat interpellant à plus d’un titre, n’évoque cependant pas les actions des responsables de la mairie de Casablanca pour limiter les dégâts et éviter le pire. Et pour cause. Le maire de la ville, Abdelaziz El Omari, du Parti de la Justice et du développement (PJD), est pour ainsi dire resté hors zone, alors que c’est bien de la gestion de la chose locale et des secteurs gérés dans le cadre de la gestion déléguée, dont le maire représente l’autorité délégante, qu'il s'agit.
De plus, les habitants de Casablanca sont pris de panique dès que les eaux inondent la ville, car ils gardent en mémoire les terribles dégâts causés, par le passé, par les pluies torrentielles.