Le parquet général et les services de sécurité de Sidi Taibi et Kénitra ont été alertés d’une dénonciation accusant un résident d’être le chef d’une cellule terroriste. L’auteur de l’accusation a fourni le nom de l’individu ainsi que l’adresse de sa page sur les réseaux sociaux.
D’après Assabah ce vendredi 21 novembre, la mobilisation immédiate des autorités sécuritaires et administratives de Sidi Taibi a rapidement levé le doute. Il s’est avéré que ces dénonciations véhiculées sur les réseaux sociaux n’étaient basées sur rien de concret, mais constituaient un contentieux personnel entre les deux individus concernés.
Le conflit était manifeste sur Facebook, où les deux protagonistes s’échangeaient des insultes virulentes. Le mobile de l’accusation de terrorisme était personnel: l’auteur cherchait à se venger d’un rival soupçonné de l’avoir cocufié, délaissant les procédures légales pour une fausse alerte terroriste.
Selon Assabah, Sidi Taibi est devenu le théâtre d’une guerre de publications sur les réseaux sociaux, mêlant rumeurs, insultes et fausses accusations. Mercredi dernier, un jeune internaute, qui se présentait comme journaliste régional gérant la page «Lfarcha de Sidi Taibi» sur Facebook a été placé en garde à vue. Il faisait l’objet d’une plainte déposée par le pacha de Sidi Taibi pour diffamation et fausses accusations visant lui et ses collaborateurs. L’ampleur de la situation a même poussé le ministère de l’Intérieur à ordonner la désignation d’un avocat pour défendre les agents d’autorité concernés.








