Le 23 août dernier, les autorités locales d’Al Aroui, une ville située dans la province de Nador, ont retrouvé les cadavres de deux individus décédés dans des circonstances mystérieuses. En moins de 24 heures, quatre autres cadavres ont été retrouvés dans différentes ruelles de la ville rifaine. Le bilan s’est élevé ensuite à huit cadavres en moins de trois jours, dont deux mineurs et un Subsaharien.
Cette situation dramatique a alerté les autorités locales, déterminées à résoudre cette énigme et déterminer les circonstances de ces décès. D’autant plus que les cadavres retrouvés ne portaient aucune trace d’une quelconque violence physique, rapporte les quotidiens Assabah et Al Akhbar dans leur livraison du 26 août.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la brigade locale de la police judiciaire relève que le décès des huit victimes serait dû à l’ingurgitation d’une substance toxique, composée d’alcool. Une information que les enquêteurs ont utilisé pour déterminer le fournisseur d’une telle substance. Celui-ci a été interpellé cette semaine par les autorités locales, rapportent les deux quotidiens.
Le fournisseur présumé serait propriétaire d’un magasin d’alimentation générale, âgé de 30 ans. Interpellé et placé en garde-à-vue conformément aux directives du parquet général, ce jeune commerçant est soupçonné de vendre des matières alcooliques nocives pour la santé.
Toujours selon les quotidiens Assabah et Al Akhbar, l’enquête des autorités locales se poursuit sur les traces des complices du fournisseur présumé des substances. Sur la base des autopsies réalisées, les enquêteurs cherchent à déterminer le lien de causalité entre les substances ingurgitées et le décès des victimes.