Le Parc zoologique national de Rabat, qui abrite en captivité une quarantaine de lions de l’Atlas, a organisé ce mercredi une conférence scientifique internationale sous le thème «Panthera leo leo: de la mémoire à la conservation», avec la participation d’experts nationaux et étrangers.
Présidée par Abdeladim Lhafi, président-directeur général du Jardin zoologique de Rabat, cette rencontre a réuni plusieurs institutions scientifiques et universitaires engagées dans la recherche sur la faune sauvage. Elle a permis d’examiner diverses thématiques retraçant l’histoire et les perspectives de la conservation du Lion de l’Atlas.
Parmi les principaux orateurs figuraient l’Américain Nobuyuki Yamaguchi, qui a présenté une communication sur «les avancées scientifiques concernant le lion de l’Atlas et le début de sa préservation dans le zoo de Rabat», et le Marocain Abdeljalil Bouzouggar, président de l’Institut national des sciences archéologiques et du patrimoine (INSAP), dont l’exposé portait sur «La découverte archéologique du Lion moderne au Maroc».
D’autres interventions ont abordé les programmes de reproduction, les stratégies de gestion des populations et les actions de coopération scientifique internationale visant à assurer la pérennité de cette espèce emblématique.
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Les participants ont également salué les efforts continus du Jardin zoologique national de Rabat, qui abrite aujourd’hui la plus importante population de lions de l’Atlas au monde et coordonne un vaste programme de sauvegarde.
Longtemps considéré comme disparu à l’état sauvage, le lion de l’Atlas renaît peu à peu dans les laboratoires et les enclos du Maroc. À travers la recherche, la coopération scientifique et la conservation, Rabat s’impose désormais comme le cœur battant d’un combat pour sa survie.












