Réunis à Casablanca hier, jeudi 17 février, pour étudier l’impact de la hausse des prix du carburants sur leur branche d'activité, les bureaux nationaux des syndicats du transport routier (transport des voyageurs, transport de marchandises, taxis et véhicules de secours et de dépannage) se sont dits inquiets des répercussions de ces augmentations de prix sur l'avenir de leur activité, alors que l'ensemble de la filière pâtit depuis plusieurs mois de la flambée du prix des carburants à la pompe.
Ces syndicalistes, affiliés à cinq centrales syndicales (Confédération démocratique du travail -CDT), Union marocaine du travail -UMT), Union générale des travailleurs du Maroc -UGTM), Union nationale du travail au Maroc -UNTM) et Fédération démocratique du travail -FDT) dénoncent «des hausses successives des prix des carburants qui ont eu un impact significatif sur les équilibres financiers des professionnels du transport, qui souffrent en silence face à l’absence d’intervention des autorités pour pallier l’impact de la flambée des prix».
Lire aussi : Flambée du carburant: l’AMTL renonce à une hausse de 20% du prix du transport routier
Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion, les organisations syndicales ont appelé à une rencontre urgente avec le chef du gouvernement pour discuter de la situation des professionnels de cette branche d'activité, afin d'éviter «tout ce qui pourrait nuire au bon fonctionnement du secteur» .
Une grève nationale n’est pas exclue, en contestation des conséquences induites par cette hausse des prix des carburants. Les syndicats ont appelé dans leur communiqué l’ensemble des professionnels du transport routier à «se mobiliser et se préparer à toutes les formes de protestation, y compris une grève nationale générale».
Lire aussi : Flambée des prix des carburants: la tension monte d’un cran chez les transporteurs routiers
Depuis plusieurs semaines, cette hausse des prix inquiète l’ensemble des professionnels. L'Association marocaine du transport et de la logistique (AMTL) avait même envisagé, en début de semaine, une hausse de 20% de leur tarif, avant d’y renoncer le mardi 15 février dernier, assurant être en contact avec les autorités gouvernementales afin de trouver une solution optimale aux problèmes qu'ils rencontrent.
© Copyright : DR