La Chambre criminelle avait repris, lundi, l'examen du procès des accusés dans les événements de Gdim Izik, poursuivis pour constitution de bandes criminelles et violences sur les forces de l’ordre ayant entraîné leur mort avec préméditation, mutilation de cadavres et complicité.
Le tribunal militaire de Rabat avait prononcé, le 17 février 2013, des peines allant de 20 ans de prison ferme, à la perpétuité contre les personnes impliquées dans cette affaire. Les faits de Gdim Izik, qui remontent aux mois d’octobre et novembre 2010, lors du démantèlement du camp, avaient fait plusieurs morts parmi les forces de l’ordre et d’énormes dégâts matériels au niveau des établissements publics et des biens privés d'autrui.