La 11e édition du programme Moussalaha a nécessité un cycle de formation d’une durée de 200 heures, étalées sur deux mois au profit des détenus.
Cette période a permis aux bénéficiaires du programme de s’éloigner d’une manière définitive du discours extrémiste, a-t-on indiqué. Selon le communiqué, le programme Moussalaha, mis en place en 2017, a intéressé les détenus (islamistes) condamnés définitivement dans des affaires de radicalisme et de terrorisme.
Le nombre total des bénéficiaires a atteint 259 détenus (hommes et femmes) dont quelque 61,72% ont pu bénéficier d’une grâce royale. Selon le communiqué, les détenus bénéficiaires du programme Moussalaha ont réussi à adopter «un comportement positif à l’intérieur des établissements pénitentiaires», montrant un «intérêt à adhérer aux programmes de réinsertion».
Chemin vers la réinsertion
Le communiqué se félicite en outre du fait «qu’aucun cas de retour au radicalisme n’a été enregistré chez les bénéficiaires du programme Moussalaha».
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La cérémonie de clôture de la 11e édition de ce programme, lors de laquelle des certificats de bonne conduite ont été distribués aux 20 détenus bénéficiaires, a été présidée à la prison de Salé II par le délégué général à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek. Parmi l’assistance figuraient notamment Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Ahmed Abbadi, secrétaire général de la Ligue Mohammedia des oulémas et Hicham Mellati, directeur des Affaires pénales et des grâces auprès du ministère de la Justice et des Libertés.