Les responsables du ministère de l’Education nationale affirment avoir trouvé une formule consensuelle avec les associations des parents d’élèves et les représentants des écoles privées à propos du report de la rentrée scolaire au 1er octobre. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du jeudi 9 septembre, que, pour compenser ce retard, l'année scolaire s’étalera jusqu’à la fin du mois de juillet. Ainsi, les parents d’élèves seront dispensés des frais scolaires du mois de septembre, qui seront remplacés par ceux du mois de juillet.
Les associations des parents d’élèves, aussi bien dans le public que dans le privé, ont d’ailleurs exprimé leur compréhension des raisons qui ont amené le ministère à reporter la rentrée scolaire: «Ce report vise à protéger la santé de nos enfants et des cadres éducatifs et administratifs, ainsi que celle des personnes qui fréquentent les établissements scolaires. Cette décision est d’autant plus opportune qu’elle cherche à garantir les conditions nécessaires à la mise en œuvre d’un enseignement présentiel pour l’ensemble des élèves», déclarent les parents d’élèves.
Le quotidien Al Akhbar rapporte que le président des parents d’élèves dans le secteur privé, Mohamed Nhili, confirme que les familles approuvent la décision du report car, déclare-t-il, «ce report vise à permettre à tous les apprenants de retrouver une vie normale pour entamer la scolarité dans les plus brefs délais et dans des conditions tout aussi normales». Ceci dit, précise-t-il, le paiement des frais de scolarité du mois de septembre sera automatiquement reporté au mois d’octobre.
Autant dire, poursuit-il, qu’après la conclusion de l’accord avec le département de tutelle, les propriétaires des écoles privées devraient éviter de provoquer une nouvelle polémique. Par ailleurs, le département de tutelle va revoir les dates des vacances scolaires et des examens de fin d’année, en tenant compte de la nouvelle programmation.
