Scandales à la Une. Dans leur édition de ce mardi 19 novembre, des titres de la presse arabophone font état d'une descente de la gendarmerie de Skhirat dans l'un des célèbres hôtels de la région. Selon Al Massae, les faits ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Les autorités, prévenues par une source anonyme, indique le journal, avaient eu vent de pratiques délictueuses dans cet hôtel dont une partie était transformée en maison close. Une fois sur place, la descente de police a donné lieu à plusieurs arrestations et à la saisie d'une soixantaine de narghilés. "Une quinzaine de personnes interpellées", selon Al Massae, "et plus d'une vingtaine" si l'on en croit Al Akhbar. Quoi qu'il en soit, les deux quotidiens arabophones, qui rapportent l'information, s'accordent à dire que, parmi les personnes interpellées, plusieurs femmes et hommes ont été surpris en flagrant délit. Dans le lot, on fera état d'un fils d'un haut responsable, d'une fonctionnaire et de deux étudiantes.
L'hôtel a fait l'objet de plusieurs plaintes
Sur ses colonnes, Al Massae précise qu'une fois sur place, la gendarmerie a pu constater qu'au moins six chambres de l'hôtel étaient régulièrement réservées à des pratiques illégales, dont la prostitution. Selon des témoignages récoltés par les autorités, précise Al Massae, l'hôtel en question a même déjà fait l'objet de plusieurs plaintes concernant de telles pratiques. Le gérant de l'établissement a été arrêté, et le propriétaire de l'enseigne appelé pour être entendu dans le cadre d'une enquête judiciaire, apprend-on à la lecture des deux supports.
Al Khabar rapporte enfin que "les prévenus attendent d'être déférés auprès du procureur du roi au tribunal de première instance de Témara afin d'étudier les charges qui pèsent contre eux, à savoir prostitution et adultère". Et d'ajouter que "le gérant de l'hôtel, quant à lui, est inculpé pour incitation à la débauche et sera également jugé pour avoir enfreint la loi relative au secteur hôtelier".