Après l’examen de l’affaire, le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Rabat a ordonné, samedi dernier, le mandat de dépôt d’un individu qui diffusait sur internet des vidéos et des informations portant préjudice au système de la justice.
Le mis en cause a recouru à cette manœuvre de publications d’informations, accusant la Cour de «partialité», dans une affaire où il serait impliqué, pour exercer des pressions sur la justice.
Mais il a oublié le retour de manivelle, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition du mardi 4 mars.
Interpellé par les éléments de la police judiciaire de Rabat et placé en garde à vue pour rester à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, le mis en cause s’est rapidement effondré devant les interrogations des enquêteurs.
D’après les sources du quotidien, il n’a apporté aucune preuve pour appuyer les informations diffusées sur Internet et le contenu des vidéos relayées sur les réseaux sociaux, surtout les accusations graves que les publications véhiculaient.
Après cette audition, au cours de laquelle le mis en cause a reconnu les faits qui lui étaient reprochés, le parquet compétent a décidé de le poursuivre en état de détention.
Malgré plusieurs requêtes présentées par sa défense en vue d’obtenir la poursuite en état de liberté provisoire, le parquet a rejeté toutes les demandes.
Le procès de cet individu commencera dans les prochains jours.
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