La brigade des mœurs relevant du service préfectoral de la police judiciaire de Rabat a appréhendé mardi dernier, sur la voie publique, une femme recherchée à l’échelle nationale pour proxénétisme.
Selon “Assabah” qui révèle l'affaire dans son édition de ce 2 novembre, la maquerelle recrutait principalement de jeunes filles qu’elle présentait à des Emiratis habitant une villa située sur la route de Akrache.
Connue des services de police pour les mêmes faits, la maquerelle, alias «Guerouj» prélevait la somme de mille dirhams pour chaque fille de son réseau.
D’après “Assabah”, la femme faisait travailler dans son réseau des chauffeurs qui assuraient les allers-retours entre la villa des Emiratis et les domiciles des prostituées. A celles-ci, la maquerelle ne manquait jamais de donner ses instructions, allant jusqu’aux plus petits détails pour que ses clients soient satisfaits de la «prestation».
L’arrestation de la femme, continue le quotidien est intervenue sur la base d’un renseignement. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la femme est présentée devant la justice. En 2013, elle se fait épingler pour les mêmes faits avant d'être jugée à Casablanca. Condamnée à la prison ferme, elle purge sa peine, avant de récidiver. Depuis, elle faisait l’objet d’une note de recherche à l’échelle nationale.
Ecrouée ce jeudi à la prison de Salé sur décision du procureur général et après avoir avoué les faits qui lui sont reprochés, la maquerelle passera ce 5 novembre devant les juges qui décideront de son sort.
Entre-temps, la brigade des mœurs de Rabat est déjà sur de nouvelles pistes: la maquerelle a fourni de précieuses informations sur des personnes qui dirigeraient des «commerces de sexe» dans la capitale. Des avis de recherche sont déjà lancés.